Les réseaux sociaux, le refuge des monstres ?

Insultes racistes, sexistes ou homophobes, menaces de représailles voire de mort, moqueries, il devient de plus en plus difficile de surfer sur Internet et les réseaux sociaux sans prendre un tir direct ou une balle perdue. Et cela ne touche pas seulement les célébrités, parfois obligées de fermer leur comptes sociaux, cela concerne également le tout un chacun, vous et moi, et même malheureusement, nos enfants. Et cela ne va pas vraiment en s’arrangeant. Quel est l’ampleur du phénomène et peut-on réellement agir ?

Les réseaux sociaux, le refuge des monstres ?

Autrefois, un troll, désignait une “créature poilue, répugnante et agressive issue du folklore scandinave, habitant les montagnes ou les forêts.

Aujourd’hui, c’est comme cela qu’on les appelle, ces individus qui viennent salir votre réputation, diffuser des propos calomnieux, créer de fausses rumeurs et font monter la pression sur les pages facebook des marques, sur vos conversations twitter.

Etat des lieux

S’attaquer à la diffusion des contenus haineux et racistes sur Internet, c’est l’un des axes principaux du plan annoncé le lundi 19 mars 2018 par le premier ministre et recommandé par la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH).

Dans son rapport annuel, cette Commission relève que les signalements d’injures et de diffamations ont plus que doublé en 2017. Dans le détail, les injures et diffamations, qui s’adressent directement à une personne, contrairement à la provocation à la haine, ont plus que doublé (+ 108,5 %) en termes de contenus recoupés.

Les femmes et la violence en ligne

73 % des femmes ont déclaré avoir été victimes de violences en ligne.

Pourquoi est-ce si facile ?

Les profils anonymes ou du moins le croit-on….

L’un des arguments souvent avancé est en effet la possibilité offerte aux auteurs de le faire sous anonymat, ces profils “anonymes” qui donnerait à chacun le sentiment de tout pouvoir dire sans craindre quoi que ce soit. En tout cas, le croit-on. Car plusieurs scandales récents nous ont bien prouvé le contraire.

On se rappelle par exemple l’affaire Medhi Maklat en 2017 : ce journaliste âgé à l’époque de 24 ans, idole de la banlieue et des médias branchés, révélé au Bondy Blog, ex-chroniqueur sur France Inter, régulièrement en couverture des magazines culturels, a publié de très nombreux tweets haineux, antisémites sous le pseudo de Marcelin Deschamps alors qu’il avait 18 ans et qui sont donc remontés à la surface plusieurs années plus tard, créant ainsi une polémique et son départ hors de France.

Ou encore la polémique des faux comptes russes Facebook qui influencèrent les dernières campagnes présidentielles françaises et américaines.

Et pendant que certains se cachent derrière des pseudos, d’autres affichent ouvertement leur haine et leur rancoeur , à l’instar de Mathieu Kassovitch qui fin 2017 a déchaîné les foudres des syndicats de Police après ce tweet contre la Police nationale, déclenchant ainsi plusieurs dépôts de plaintes, associatifs et individuels.

Le cyberharcèlement

On distingue plusieurs types de cyber-harcèlement, notamment : menacer une personne, diffuser des photos de personnes sans leur consentement, pirater le compte de quelqu’un et l’utiliser pour harceler d’autres personnes, dévoiler des informations personnelles sans consentement comme des SMS privés, créer des sites web malveillants, des faux profils, etc.

Les chiffres sur le cyber-harcèlement issus de l’étude IFOP réalisée par France Info en février 2019 font froid dans le dos ! Sur les réseaux sociaux, 22 % de jeunes Français ont déjà été victimes de cyber-harcèlement. Les chiffres 2017 sur le harcèlement scolaire portait à 61 % le nombre d’élèves harcelés qui ont des envies suicidaires. Et certains passent aux actes, comme cette jeune fille de 11 ans qui a mis fin à ses jours en juin 2019 comme le relate cet article du Figaro .

Le hyber-harcèlement s’est tellement développé ces dernières années qu’il possède son propre numéro d’écoute pour les victimes : 0800 200 000

L’apologie du terrorisme

Quelques chiffres

La plateforme Pharos enregistre les signalements des internautes pour dénoncer un crime ou un délit repéré sur Internet. En 2017, la plateforme a enregistré 153.586 signalements, dans la majorité des cas pour des escroqueries.

5.110 demandes de retrait de contenus, dont 93% concernant des contenus à caractère terroriste, ont été enregistrées en 2017, contre 2.561 en 2016, soit plus de 1270 % d’augmentation essentiellement due au renforcement du nombre d’enquêteurs.

Les acteurs

Internet et les réseaux sociaux sont devenus les terrains privilégiés des terroristes qui y diffusent leurs contenus de propagande.

La lutte contre ces prises de paroles s’est organisée autour de plusieurs acteurs :

– L’office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) du ministère de l’Intérieur

– Les acteurs d’internet qui restent, et de loin, les premiers artisans de la lutte contre la propagande terroriste, les gouvernements n’étant à l’origine que de 0,2% des suppressions de comptes. Twitter a annoncé avoir supprimé, entre août 2015 et décembre 2017, plus de 1,2 million de comptes pour apologie du terrorisme.

– La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) contrôle, quant à elle, les mesures de retrait, blocage ou déréférencement décidées par la police mais crie régulièrement au manque de moyen à leur disposition face à l’ampleur du phénomène.

Autre acteur, l’Europe s’est dotée en 2015 d’une nouvelle unité, l’Internet Referral Unit (IRU) pour signaler les contenus de nature terroriste aux entreprises du numérique, dans le cadre de la mission de prévention.

Comment s’en protéger, préserver nos enfants ?

La prévention reste un des grands moyens pour se préserver du cyber-hacerlementa avec des précautions du type :

  • Faire attention à ce que l’on publie en ligne sur les réseaux sociaux. Ne pas trop livrer d’informations personnelles qui pourraient servir les sombres desseins des cyber-harceleurs.
  • Sur les réseaux sociaux, ne jamais mettre en ligne de photos indiquant sa localisation ou les lieux dans lesquels l’on se rend régulièrement
  • Utiliser des mots de passe uniques forts et un système d’authentification multi facteurs pour compliquer la tâche de ceux qui tenteraient de mettre la main sur ses informations personnelles.
  • Passer soigneusement en revue les paramètres de confidentialité de tous ses comptes sur les réseaux sociaux pour vérifier que ses informations restent protégées.
  • Utiliser un VPN pour protéger ses informations personnelles et préserver son anonymat en ligne.

À notre époque, il est indispensable de former nos enfants et même les adultes sur le cyber-harcèlement et ses conséquences dramatiques et de mettre en œuvre les stratégies suggérées plus haut pour limiter les risques.

De nombreuses initiatives ont également vu le jour pour tenter de rendre plus vivable et plus responsables les comportements en ligne comme le Safer Internet Day, événement mondial annuel organisé par le réseau européen Insafe au mois de février pour promouvoir un Internet meilleur auprès des jeunes, leurs parents et la communauté éducative et encourager les comportements responsables en ligne.

Les sanctions

Comme dans la vraie vie, le droitfait une distinction entre ce qui est dit dans un espace privé ou public ; aussi, selon que vous diffusiez une insulte en ligne sur un profil, une page ou un groupe privé ou publique n’a pas du tout les mêmes conséquences.

Et si les moqueries, comme celles dont a été par exemple victime Lizzie Velasquez relèvent plutôt de la morale, les propos haineux, eux, relèvent de la justice.

Il faut donc faire très attention aux messages publiés sur les réseaux sociaux car les instances ont désormais une batterie de mesures pour sanctionner les mauvais comportements. Plus grave et il faut que les auteurs le sachent, si les propos sont diffamatoires, à savoir qu’ils portent atteinte à l’honneur et à la dignité d’une personne physique ou morale, la victime peut déposer plainte dans les trois mois qui suivent les faits. Si le parquet poursuit, l’auteur encourt, en vertu de la loi du 29 juillet 1881, jusqu’à 12 000 € d’amende, puisque cette infraction est un délit.

En France, l’injure ou la provocation à la haine raciale est passible d’un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, y compris lorsqu’il s’agit de publications sur internet. En mars 2015, par exemple, deux internautes de SudOuest.fr ont été respectivement condamnés à 100 et 1 000 euros d’amende pour injure et diffamation publique.

Alors, ignorance ou bêtise ?

Sûrement des deux ! On l’a vu sur les exemples précédents, qu’on soit écrivain ou réalisateur reconnu ou simple anonyme, ce type de comportement est souvent dicté soit par un manque d’éducation, soit par un besoin de reconnaissance ultime, en tout cas d’une bêtise certaine ! Mais bien souvent, les internautes ne se rendent pas compte à quel point les réseaux sociaux sont perméables et les contenus qu’ils publient largement visibles.

Bref, pour les auteurs de ces mauvais comportements, réfléchir avant d’écrire. Et surtout, pendant deux secondes, penser un peu aux autres et pas seulement à soi-même !

Le DRH, phénix de l’ère digitale ?

« Les DRH ont perdu leur grandeur ces dernières décennies, considérés par beaucoup de collaborateurs comme des “gestionnaires de personnel” ou des “faiseurs de plans sociaux”.

Quelle vision ont les Français de leur DRH en 2017 ?

Qapa.fr s’est penché sur la vision que pouvaient avoir les salariés Français de leur DRH début 2017. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le résultat est alarmant !

– 82 % des français considèrent que les DRH sont devenues moins humaines

– 83% trouvent que les DRH sont plus tournés vers la direction que le personnel

– 78% des salariés sont insatisfaits de la politique RH menée dans leur entreprise

– 76% se plaignent d’un manque d’écoute et 78% d’une absence de suivi de carrière

– 41% des salariés ne voient jamais leur DRH quand 48% ne réclament qu’1 à 3 rencontres annuelles

L’une des raisons de cette mauvaise image évoquée par cette enquête, est que la plupart des français ont une mauvaise connaissance des différentes missions inhérentes à la mission du DRH : pour 20 % des femmes et 22 % des hommes interrogés, la première fonction des DRH concerne le recrutement, la formation et la gestion des carrières et par voie de conséquence les licenciements et procédures disciplinaires (15 % des femmes et 20 % des hommes). En revanche, bon nombre de salariés décrivent à tort des fonctions qui ne sont pas du tout liées au métier de DRH comme la comptabilité, la communication, la logistique, le commercial ou même le service client.

Paradoxalement, ils sont convaincus à 78 % que les ressources humaines ont une place importante au sein de l’organisation puisque 78% des femmes et 71% des hommes interrogés déclarent qu’elles contribuent au succès de l’entreprise.

Quels challenges pour les DRH dans le cadre de la transformation numérique ?

Il suffit de lister et de mesurer l’impact des challenges que les DRH ont à relever dans le cadre de la transformation digitale pour prendre conscience que cette révolution numérique est, non seulement, une réelle opportunité pour les DRH d’améliorer leurs processus métiers, de redonner à leurs équipes de véritables rôles stratégiques mais aussi et surtout, de devenir l’un des piliers de la réussite de la transformation digitale des entreprises.

Et la liste des challenges à relever peut donner le tournis !

Je vous propose d’en découvrir quelques-uns, je développerai la totalité de ces challenges lors de la diffusion de ma thèse sur le sujet en juillet prochain ..

  • Les millénials : d’ici 2020, ils représenteront 50 % de la population active. Nés entre 1980 et 2000, ils remettent en cause les facteurs d’engagement : loin du culte voué au CDI par leurs aînés, cette génération souhaite multiplier les expériences professionnelles pour se développer. Le DRH doit donc réinventer sa relation avec les nouveaux arrivants, trouver les moyens de les engager dans l’entreprise de façon pérenne
  • L’obsolescence des métiers  : 85% des métiers de 2030* n’existeraient pas encore aujourd’hui selon un rapport de Dell et de “l’Institut pour le Futur”, et plus de 40% des métiers actuels auront disparu d’ici 20 ans ! D’après l’étude mondiale menée par Mercier sur la gestion des talents, la rapidité de cette obsolescence serait d’ores et déjà perçue par 53 % des dirigeants qui prévoient la disparition d’au moins une fonction sur cinq dans leur organisation au cours des cinq prochaines années. Pour être capable de réagir en 2030, c’est donc dès aujourd’hui que les organisations doivent réaliser ce travail d’anticipation et de planification des actions nécessaires.
  • La pénurie des talents : amplifiée par l’évolution des besoins en compétences à l’heure de la transformation digitale, la pénurie de talents n’a jamais été aussi forte. Alors même que le baromètre ManpowerGroup (juin 2018) sur les perspectives d’emploi indiquait une intensification du rythme des embauches , la pénurie des talents atteint un niveau record au niveau mondial depuis 12 ans et continue de s’accentuer.
  • L’intégration des ressources “non salariées” dans l’entreprise : D’ici 2035, les freelances devraient représenter 30 % de la population active en France. Les DRH doivent se préoccuper du sujet car l’enjeu est de taille ! C’est celui de la culture d’entreprise : comment gérer les singularités et les individualités afin de les accorder avec l’intérêt collectif ? Comment permettre à toutes ces parties prenantes de collaborer de manière fluide et efficace alors même qu’ils n’appartiennent pas à la même organisation, ne répondent pas aux même règles, n’ont pas les même objectifs, les mêmes contraintes ?
  • L’alignement des compétences avec les besoins des métiers : la pénurie de talents vue plus haut dans cet article rend difficile cet alignement. Entre recrutement externe des nouvelles compétences, formation des équipes internes et recours à des compétences externes, le DRH doit composer et trouver la bonne alchimie dans un monde qui va de plus en plus vite ! Faire preuve d’agilité et disposer à tout moment des ressources nécessaires pour s’adapter aux besoins métier est un véritable défi pour le DRH.
  • Accompagner les collaborateurs dans la transformation : donner du sens, former les équipes aux nouvelles technologies, les aider à voir dans la transformation, la valeur ajoutée qu’elle va leur apporter au quotidien.
  • Adapter les postures managériales pour faire face à l’horizontalisation de l’organisation : l’apparition des technologies de communication digitale a libéré l’information. Autrefois détenteur de l’information, le manager “facteur”, à savoir celui qui reçoit l’information, la trie et la distribue ensuite à ses équipes, doit apprendre à devenir “coach”, “chef d’orchestre”.
  • Intégrer et favoriser les nouveaux modes de travail : Les salariés aspirent à un équilibre vie pro/vie perso, notamment avec le télétravail pour lequel ils sont 64 % à y être favorable selon une enquête réalisée en 2016 pour le compte de la société Randstad. L’entreprise doit donc créer le cadre organisationnel et réglementaire propice à son développement et à son bon déroulement.
  • Ne laisser personne au bord de la route : Trop souvent encore dans les entreprises, les employés n’ont pas accès à certains espaces numériques, voire aucun accès aux systèmes d’information digitaux de l’entreprise. Engager toute l’entreprise dans un projet d’entreprise, donner du sens à sa transformation, implique à mon sens qu’aucun des collaborateurs de l’entreprise ne se sente exclus du dispositif.

Faire des ressources humaines un levier de performance et de compétitivité de l’organisation.

On le voit avec la liste des challenges ci-dessus, Le DRH a un véritable rôle à jouer dans la réussite de la transformation digitale de l’entreprise. Un rôle au niveau de :

  • L’organisation, pour créer un terrain de jeu qui permettra à tous les collaborateurs, quelque soit leur métier ou leur département de collaborer et de communiquer efficacement
  • L’accompagnement des collaborateurs dans la transformation : formations, acculturation, sens. pour que chacun se sente acteur et s’engage pleinement dans le projet d’entreprise

Une organisation basée sur 3 axes :

A mon sens, l’organisation doit reposer sur 3 valeurs fondamentales :

  • La transversalité, en permettant à l’ensemble des acteurs de communiquer, de partager des datas, de s’organiser en équipes multi-disciplinaires pour gagner en agilité et donc en efficacité
  • La coopération des acteurs, internes comme externes : développer la culture de la collaboration partout dans l’entreprise, faire tomber les silos de l’entreprise en mettant en place l’organisation adaptée (ci-dessus) mais aussi faciliter l’intégration de ressources externes avec des démarches d’open innovation et l’intégration des ressources humaines “non salariées”.
  • La subsidiarité : ceux qui créent et ceux qui font savent mieux que les autres ! ils connaissent mieux leurs produits, leurs clients ; leur redonner de l’autonomie, leur faire confiance est certainement une des clés de la réussite de la transformation et de la réussite des entreprises. Laissons les innover, laissons les parler aux clients, créer leurs propres contenus de formation, prendre la main de nos comptes Instagram, en les accompagnant, les formant sur cette nouvelle voie.

La formation et l’accompagnement des équipes 

La transformation numérique des entreprises a engendré un besoin en compétences numériques énorme et le marché de l’emploi n’est actuellement pas en capacité de fournir suffisamment de profils à ces entreprises. Les compétences manquent donc pour mettre en œuvre les stratégies de transformation, les nouveaux business models.

Le DRH doit donc relever plusieurs enjeux, en plus de celui de recruter les nouveaux talents : former et accompagner ses équipes en place.

Les DRH face à l’évolution des compétences de leurs salariés

D’après l’étude « The future of jobs 2018 » du World Economic Forum publié en juin 2018, 54 % des employés des grandes entreprises auraient ainsi besoin d’une reconversion importante afin de tirer pleinement parti des possibilités de croissance offertes par la 4ème révolution industrielle :

– 35% devraient nécessiter des formations pouvant durer jusqu’à six mois,

– 9% une requalification d’une durée de six à douze mois,

– 10% une formation supplémentaire de plus d’un an.

Il est donc vital pour les DRH de se préoccuper dès aujourd’hui et de façon permanente de la formation des collaborateurs, des évolutions de leur carrières, des compétences nécessaires aux futurs métiers (hard skills comme soft skills)

L’anticipation des besoins de ressources (quantitatives et qualitatives) permettra d’adapter et d’optimiser les politiques et les investissements RH. 

Les investissements RH

Les investissements RH peuvent ainsi être ciblés sur les priorités stratégiques de l’entreprise et permettre de fournir de façon proactive les effectifs, emplois et compétences nécessaires à l’atteinte des objectifs métier.

Et la data me semble devoir être au centre de ces investissements !

D’après une étude récente (source : Markess by exaegis), de nombreux DRH traitent encore leurs données par silos, utilisant des solutions propres pour la paie d’un côté, le recrutement de l’autre ou encore la rémunération d’autre part. Seuls 28 % des DRH ont recours, en complément de leurs solutions RH, à des outils dédiés à la gestion des données RH. D’ici 2020, ce sont 47 % des DRH qui envisagent des investissements dans des solutions leur permettant de mieux gérer leurs données.

Leurs 5 priorités pour 2020 sont les suivantes : 

data RH
Source : Markess by Exaegis

Utiliser la data pour prévoir, anticiper, s’adapter suppose donc d’organiser la saisie de cette donnée, de s’assurer qu’elle est pertinente, partageable et exploitable ; mais cela implique aussi de développer une culture de la data, partout dans l’entreprise pour s’assurer qu’elle sera exploitée pour servir le projet de l’entreprise.

 La transformation numérique est à mon sens, une véritable opportunité pour le DRH de retrouver son rôle stratégique au sein de l’entreprise et de redorer son image auprès des collaborateurs, qui, on l’a vu plus haut, sont non seulement prêts à changer d’avis mais aussi et surtout en demande de retrouver leurs DRH sur le terrain des relations humaines !

Larry Page, cofondateur de Google, l’affirme : “sur le long terme, la croissance d’une organisation ne dépend que d’un seul facteur, le capital humain” !